Nelly KERBIRIOU est Sophrologue et Praticienne en Hypnose Ericksonienne certifiée.
Elle l'utilise à votre demande dans votre accompagnement.
Qu'est-ce-que la Sophrologie ?
La Sophrologie est une méthode qui propose un ensemble de techniques destinées à mobiliser les capacités présentes dans les structures fondamentales de tout être humain. En élargissant le cadre de la conscience ordinaire, sa pratique va permettre de :
dynamiser de façon positive les qualités et les ressources de la personne,
développer de meilleures capacités d'adaptation aux différentes situations vécues et à vivre.
Quels sont ses champs d'application ?
La Sophrologie permet aussi bien d'agir sur :
le passé : certes nous ne pouvons pas le changer, mais il est possible de modifier notre regard sur lui. Grâce à des techniques précises, la Sophrologie permet de revivre une expérience de manière plus positive.
le présent : vivre dans "l'ici et le maintenant" n'est pas une chose aisée. Nous vivons la majeure partie de notre temps dans le passé ou en projection vers ce qui va advenir. La pratique de la sophrologie, d'une manière similaire à la méditation, nous aide à vivre dans le moment présent pour permettre à notre corps et à notre esprit de se régénérer.
le futur : la sophrologie nous permet de se projeter dans l'avenir et de préparer un futur positif et rempli de réussite.
En Sophrologie, la personne qui consulte est amenée à pratiquer seule entre les séances afin de développer sa capacité à devenir autonome à l'issue du protocole.
Ce que l'on nomme "exercices d'autohypnose" que réalise la personne seule sans accompagnement d'un praticien, sont tout simplement des exercices de sophrologie.
Suis-je endormi(e) par le praticien durant la séance ?
Durant une séance de Sophrologie, vous êtes guidé(e) vers un état de conscience dit "modifié", proche de l'état de conscience dans lequel vous êtes au moment de vous endormir ou juste avant de vous réveiller, mais en aucun cas le praticien ne vous endort. Vous restez libre à tout moment de sortir de l'exercice.
Sophrologie, un peu d'Histoire...
La sophrologie est une discipline formalisée dès 1960 par le Dr Alfonso Caycedo, neuropsychiatre colombien d’origine basque espagnole, né en 1932 à Bogotá (Colombie).
Le Dr Caycedo a mis au point la sophrologie à fin de modifier ou d’altérer la conscience dans un but thérapeutique, sans avoir recours à des procédés plus violents utilisés à cette époque en psychiatrie : comas insuliniques, électrochocs....
Entre 1963 et 1964, après avoir abandonné l’hypnose pour de multiples raisons, influencé par Ludwig Binswanger, père de la psychiatrie phénoménologique dont il est le dernier élève, le Dr Caycédo donne une nouvelle orientation à ses travaux.
Il en fait de la sophrologie une méthode moins inductive, où l’expérience subjective, la déduction personnelle et le vécu des sensations deviennent les éléments principaux de la démarche.
La pratique du Yoga et du Zazen lui permettent de constater l’importance du corps dans les différents procédés visant à la modification de l’état de conscience.
Il appliquera ces expériences personnelles lors de la formalisation des trois premiers degrés de la Relaxation Dynamique, qui regroupent la plus grande partie des techniques qui vous seront proposées par votre sophrologue.
La sophrologie s’appuie donc sur de multiples techniques connues aussi bien de la médecine, que de la psychologie ou de la médecine traditionnelle :
L’hypnose thérapeutique,
La relaxation progressive de Jacobson,
Le training autogène de Schultz
La phénoménologie psychiatrique
Le Yoga
Le Zen
Le bouddhisme Tibétain
Qu'est-ce que l'Hypnose Ericksonienne ?
D'autres termes sont souvent utilisés pour désigner cette pratique : hypnothérapeute (désignation réservée exclusivement aux Praticiens disposant du titre de "thérapeutes"), Hypnologue (terme qui a vieilli et source de nombreuses ambigüités).
L'Hypnose Ericksonienne est l’une des branches les plus influentes et répandues de l’hypnose thérapeutique.
Elle est particulièrement respectueuse de la personne. Le praticien est à l’écoute, il adapte son style d’élocution et d’approche à la personne qu’il reçoit. Il s’appuie sur des métaphores, des anecdotes et des suggestions indirectes afin de faire lever des résistances au changement et laisser la personne accéder à ses propres ressources pour implémenter les changements souhaités.
Ce que l'on nomme "exercices d'auto-hypnose" que réalise la personne seule sans accompagnement d'un praticien, sont tout simplement des exercices de sophrologie.
Hypnose, un peu d'Histoire....
L’hypnose et ses effets thérapeutiques ont été étudiés dès le 18e siècle.
Franz Anton Mesmer, médecin allemand, fut, en 1773, le premier à tenter d’expliquer le phénomène hypnotique. Sa théorie du "magnétisme animal", encore appelée "mesmérisme" est considérée comme le précurseur de l'hypnose moderne. Il y décrivait l'existence d'un fluide magnétique universel dont on pouvait faire une utilisation thérapeutique. Toutefois, l'Académie des sciences de Paris refusa d’accréditer le magnétisme animal et condamna sa pratique en 1784. De même, le comité scientifique nommé par le roi Louis XVI réfuta cette théorie et attribua les traitements réussis de Mesmer à des mécanismes psychologiques.
Le concept de magnétisme a cependant persisté et a été adopté par un certain nombre de médecins. Le chirurgien anglais James Esdaile (1808-1859), qui travaillait en Inde, a notamment réalisé 345 opérations (amputations de membres, ablations du sein et excision de tumeurs) en utilisant la technique de "mesmérisme". Il décrit pour chacune d’elles une bonne analgésie et un faible taux de mortalité. Il devint professeur à l'université de Londres en 1831, mais dû démissionner en 1838, sous la pression du journal Lancet, qui rejeta sa pratique et ses conclusions.
Les études se poursuivent tout de même et en 1841, l’ophtalmologue James Braiddéveloppe la théorie du monoïdisme, selon laquelle la concentration sur une seule et unique pensée conduirait à un état de sommeil neurologiquement conditionné. Il posa ainsi les bases scientifiques de ce qu'il va finalement appeler "l'hypnose".
A partir de 1846, dans le contexte de l’introduction de l'anesthésie à l'éther et au chloroforme, la pratique de l’hypnose recule rapidement.
Il faudra attendre 1891 pour que l’hypnose revienne sur le devant de la scène. Cette année-là, la British Medical Association charge un groupe de médecins d'enquêter sur l'hypnotisme. Après une évaluation approfondie, le comité d'experts conclut qu’il se révèle efficace dans le traitement de la douleur, des troubles du sommeil et des symptômes fonctionnels. En 1892, l’association recommande même à l'unanimité son application thérapeutique.
Une vision moderne de l’hypnose a été apportée par le psychiatre américain Milton Erickson (1901-1980), qui a consacré de nombreux travaux à l'hypnose thérapeutique.
Son approche innovante repose sur sa conviction que le patient possède en lui-même les ressources pour répondre de manière appropriée aux situations rencontrées: il s'agit par conséquent de l’inciter à utiliser ses compétences et ses possibilités d'adaptation personnelles. L’utilisation de suggestions permet ainsi de sortir des approches autoritaires encore utilisées parfois dans l’hypnose de spectacle. Atteint de poliomyélite à l'âge de dix-sept ans, Milton Erickson a été une figure emblématique du «guérisseur blessé», expérimentant sur lui-même, lors de sa réadaptation, certains phénomènes qu'il met ensuite en application auprès de ses patients.
AU 21E SIÈCLE, AVEC LA MONTÉE EN PUISSANCE DE LA MÉDECINE BASÉE SUR DES PREUVES, LES PRATICIENS DE L'HYPNOSE CLINIQUE ÉPROUVENT LE BESOIN DE RÉALISER DES ÉTUDES SCIENTIFIQUES APPROFONDIES.
La première revue détaillant l’efficacité de l'hypnose a ainsi été publiée en 2002 , en langue allemande. Puis, en 2003, le Comité consultatif scientifique allemand sur la psychothérapie rédige un rapport d’évaluation sur l’efficacité de l'hypnothérapie. Il y conclut qu’elle peut être considérée comme une technique scientifiquement valable pour le traitement, chez les adultes, des facteurs mentaux et sociaux dans les maladies somatiques, dans le traitement de la toxicomanie et du sevrage du tabac et de la méthadone.
C'était le début d'une nouvelle ère pour l'hypnose clinique, dont l'efficacité si souvent observée est maintenant basée sur des faits objectifs - notamment obtenus par la neuroimagerie fonctionnelle.
NB : En aucun cas la pratique de la Sophrologie et de l'Hypnose Ericksonienne ne peut se substituer à un suivi médical.
La Sophrologie et l’Hypnothérapie s’inscrivent dans la relation d’aide, hors cadre médical et réglementé. Elles ne se substituent donc en rien à acte ou traitement médical dont elles sont peut-être complémentaires. La prestation délivrée par votre professionnel ne fait pas l’objet d’un conventionnement. Dès lors, elle n’est pas prise en charge par la sécurité sociale. Le montant des honoraires fixé est cependant déterminé avec tact et mesure.